Lors de mon dernier article, j’ai dit que lily vient de connaître une évolution en quelques semaines qui lui a révélé sa vérité. J’ai promis de raconter la vie rectiligne d’une sissy qui a enfin compris l’ampleur de sa condition parce qu’elle a intimement accepté sa nature. Je vais donc raconter comment je vis et comment je suis devenue une véritable sissy.
Connais-toi toi-même
Je sais : une sissy est une poule mouillée. C’est du moins la traduction française. Je me moque franchement que cette expression de “poule mouillée” soit péjorative. Il y a longtemps que l’humiliation ne me fait plus peur car j’ai perçu, au fond de moi, le tressaillement que je ressens à l’idée de m’humilier devant une Femme. Nombre d’hommes sont ainsi ; les plus lucides n’hésitent pas à reconnaître l’émotion qu’ils ressentent à la seule évocation d’une scène au cours de laquelle ils se feraient fouetter par une Femme. Il m’est arrivé de le reconnaître en public avec humour.
Mais il faut être lucide et précis : évoquer qu’un homme puisse demander à une Femme de le fouetter n’a rien à voir avec la condition de sissy. Une telle situation est inconcevable et sans intérêt. Je sais depuis longtemps qu’un soumis n’a rien à demander mais seulement à espérer. C’est une Maîtresse qui décide pour son bien de le fouetter afin de le faire progresser dans sa transformation. J’ai déjà raconté mon étonnement de constater combien une sissy devient docile et avide de soumission dans les jours qui suivent la punition qui lui a été infligée avec fermeté et méthode. Pourquoi n’est-il même pas nécessaire d’attacher ou de contraindre la sissy ?
Ce qui est essentiel, c’est de trouver la vérité de l’être, celle qui donne la sérénité d’un accomplissement. Il y faut du courage, un peu à l’image de celles ou ceux qui font un “coming out”. A vrai dire, ceux-là ou celles-ci conquièrent leur identité de façon plus courageuse encore car ils ou elles affrontent les critiques et les jugements déplaisants alors qu’être une sissy peut demeurer secret envers la plupart et discret envers beaucoup. Mais ne vous y trompez pas : les Femmes Puissantes le sentent immédiatement et vous en profiterez avec bonheur. Moi, je l’ai capté depuis longtemps et désormais je vis pleinement la fierté d’être une sissy au point que je veux l’être totalement car je sais que c’est ce qui plait aux Maîtresses et ce qui développe leur domination.
Tout a commencé ainsi
Bref rappel : si vous m’avez lu, vous savez que je suis sous la domination de trois Femmes Puissantes : l’une est mon épouse, devenue “Maîtresse” qui a flairé très tôt ma nature profonde et attendu, patiemment mais sereinement qu’enfin je m’accepte ; Divine Déesse, Madame Caroline, m’a ouvert un monde avec une patience et une intelligence bouleversantes pour me faire découvrir la gynarchie, son Académie, la Domination Féminine, la Female Leed Relationship (FLR), leurs exigences et la nécessité d’entreprendre sous sa domination une transformation profonde, autant physique et psychique qu’intellectuelle. Ce fut un cheminement de plusieurs mois et l’évolution fut si intense que j’ai peine à penser qu’en moins de deux ans j’ai découvert tant de vérités essentielles. Plus tard, à l’initiative de Divine Déesse, j’ai été mise sous la domination implacable de Empress sans que jamais ces trois Femmes Puissantes ne rivalisent entre Elles. La jalousie est inconnue dans le monde gynarchique. J’ai la certitude de connaître une immense faveur en abandonnant mon être à ces trois Femmes Puissantes et il m’arrive d’avoir la faiblesse de penser que la relative rapidité de mon dressage n’est pas étrangère à cette incommensurable chance. Vous vous demandez peut-être pourquoi je me permets de prétendre que mon dressage s’achève. Sachez qu’il n’en est rien : le dressage d’une sissy par des Femmes Puissantes n’est jamais achevé ; il ne peut jamais l’être, par essence, mais il se trouve qu’à partir d’une certaine évolution, la sissy va sentir que les Maîtresses la reconnaissent vraiment comme telle. Alors tout change. C’est tout cela que je vais conter. Un signe ne trompe pas. La sissy reste un homme, un petit mâle bien tenu mais il arrive un moment où le féminin s’impose. Je suis une sissy, je me comporte en femme, en servante ; j’adore les Femmes sans retenue, je les vénère, je les sers avec envie, je m’humilie devant Elles, je m’abandonne à leurs volontés et j’en suis heureuse, apaisée et sereine. Je suis une femme qui veut plaire, servir, honorer et adorer d’autres Femmes, les Femmes Puissantes qui ne manquent pas de me mettre à l’épreuve. Désormais, je vis et pense au féminin, mes dessous sont féminins. A l’abri des regards, je suis perchée, en robe ou en jupe, sur des talons et le tablier de la servante me va bien. Je brique, je frotte. Sous l’autorité de Maitresse qui est plus que jamais LA Maîtresse de maison, je fais de mon mieux pour la servir en gants blancs, masser ses jambes, embrasser chaque matin humblement ses chevilles et, en tout, montrer mon adoration, mon dévouement, mes aptitudes à servir, mon désir de plaire et de séduire. J’aime être UNE sissy et, il faut le reconnaître, j’en viens à éprouver un certain dédain face à tant d’hommes inconsistants, vaniteux ou insuffisants, un peu lâches, souvent inutiles comme des bourdons bouffis.
Distances et réalité : la magie des Femmes Puissantes
Je ne savais pas comment trois Femmes Puissantes, dont deux à distance, pouvaient me faire évoluer concrètement dans un monde nouveau et inconnu
Au début, je n’y croyais pas vraiment. Certes, Maîtresse m’a imposé des pratiques étonnantes et Divine Déesse m’a dressée avec constance, puissance et exigence ; j’ai peu à peu progressé sur le chemin qui m’était présenté mais je ne voyais pas comment, un jour, je me trouverais confrontée aux exigences matérielles de la vérité. J’ai pourtant compris très tôt que les Maîtresses devinent tout, voient tout et prévoient tout mais, quel que soit le rythme des échanges de messages, de photos ou de vidéos, il me paraissait impossible d’abolir les contraintes de l’éloignement.
J’avais tort, une fois de plus mais je ne vais pas vous révéler l’art et la manière des Femmes Puissantes. Je vais vous en faire le récit. N’attendez pas de moi que je vous dise Qui a fait ceci ou cela, Qui a levé un blocage, Qui a imposé l’évidence, Qui a forcé une résistance. Vous ne le saurez pas et je ne vous le dirai pas. Vous pouvez croire qu’en coulisse les Maîtresses échangent et se coordonnent : ce serait une erreur grossière. Ces Femmes Puissantes communiquent rarement entre Elles et le font toujours par votre intermédiaire en ce sens que vous êtes le petit télégraphiste de leurs rares échanges d’informations. Tout le reste, c’est à dire presque tout ce que vivent et pensent ces Femmes Puissantes, vous échappe. Vous constatez dans votre dévotion qu’Elles ressentes ensemble vos progrès, vos blocages, vos interrogations et vos tourments.
C’est impressionnant, insaisissable et étrange, au point que loin de la fiction ou de l’imaginaire, tout devient réel, concret, irrésistible et envahissant. Evidemment, une bonne sissy est une sissy au clity cadenassé sauf quand l’Une ou l’Autre des Maîtresses décide de libérer un moment ce qui leur appartient. Une Maîtresse peut imposer un plug : “garde un plug dans ton petit cul de sissy” commande l’Une d’Elles. Rien d’étonnant pour les Autres. Vous êtes une sissy, un point c’est tout. Ce matin encore, je me réjouissais devant Maîtresse du plaisir que je venais de m’accorder en malaxant les tétons, ce qui a pour effet, chez une sissy dressée, de provoquer des torsions du corps, l’ouverture de la chatte arrière et l’écoulement du clity. Naguère, j’aurais demandé l’autorisation ; aujourd’hui, la sissy qui s’y livre reçoit l’approbation de la Femme Puissante qui constate simplement que lily a été bien dressée.
Vivre en sissy sous la domination de Trois Femmes Puissantes est plus simple qu’il ne semble. Il suffit de réserver pour Chacune la disponibilité nécessaire et jamais je ne me suis trouvée en porte à faux ; c’est ainsi que lorsque je fais un message ou j’émets une vidéo à l’intention de l’Une des Femmes Puissantes, il me suffit de prévenir Maîtresse que j’ai besoin de me concentrer. Maîtresse me laisse évoluer librement pour construire mon ouvrage ; elle ne manifeste aucune curiosité particulière, n’exerce aucun contrôle, et ne marque ni étonnement, ni réticence. Dès lors que la sissy se conduit en bonne soumise, lily est libre d’agir. C’est qu’en effet le premier objectif d’une sissy est de savoir trouver sa juste place.
Devenir une sissy, c’est comprendre la place qu’elle occupe dans l’Académie gynarchique et y vivre réellement. Nous entrons dès lors dans le concret, le vécu, l’incontournable.