Sissy Lily : regards sur un dépassement

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été attirée par les Femmes accomplies et fières de leur féminité. J’étais étonnée de leur assurance, Elles semblent ne pas comprendre qu’Elles dévoilent de mystérieuses audaces et ne pas voir les regards glissés sur leurs jambes galbées. Ignorante comme je l’étais alors, je rêvais de leur lingerie et de leurs bas que je n’osais pas même porter mais j’observais qu’Elles m’accueillaient volontiers.
Ce qui m’a sans doute sauvée, c’est mon sens de l’autodérision. Il m’a donné l’audace de sauter le pas et de rejoindre l’Académie gynarchique. Il me fallait trouver l’unité sincère de mon être.

Maîtresse, Elle, attendait son heure dans une incroyable patience. Elle m’a appris la sensibilité des tétons et le plaisir des coups les plus intimes mais surtout Elle a pris tout son temps pour que j’en vienne à quêter ma soumission. Je me souviens du jour ensoleillé où Elle répondit à ma question sur le vouvoiement. L’appeler Maîtresse, était facile et occasionnel mais passer d’un coup au vouvoiement unilatéral après de nombreuses années de mariage fut un choc. Lorsque j’ai cru nécessaire d’enlever mon alliance qui n’était plus en conformité avec mon statut de soumise, Maîtresse a approuvé sans autre commentaire : une soumise n’est plus un mari et ses marques d’appartenance, même discrètes , sont bien plus puissantes : la chaîne de cou puis la ceinture de chasteté, en particulier.

Pourquoi appelle-t-on une sissy « poule mouillée » en français alors qu’il faut tant d’audace pour parvenir à cette transformation ? Certes une sissy est sensible à l’humiliation mais sans Divine Déesse Caroline, je serais demeurée à un stade intermédiaire, en déséquilibre constant, incapable d’embrasser pleinement une condition conforme à ma nature profonde .

Divine Déesse m’a fait entrer dans la soumission par l’abandon. Elle m’a fait vivre la dévotion par l’adoration et l’obéissance dans le service des Maîtresses. Je me suis nourrie de mon abaissement devant les Femmes Puissantes pour découvrir dans la vérité l’harmonie de mon être.

Au quotidien, je suis servante de toutes les Femmes ; Elles apprécient mes attentions, mes services, ma vénération. Et les Maîtresses savent que pour mesurer ma soumission, Elles peuvent me punir cruellement sans même poser de liens : je demeure souffrante et offerte à leurs caprices sans dérobade. La Gynarchie est une puissante création à l’image de la naissance : tous les hommes sortent des Femmes et les Maîtresses sont Souveraines.

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